
Ah, les vacances ! Les valises, les itinéraires, les playlists… et bien sûr, le chien qui vous regarde d’un air inquiet en voyant votre sac à dos. Car oui, pour beaucoup d’entre nous, partir sans notre fidèle compagnon à quatre pattes est tout simplement impensable. Mais voyager avec son chien, ça ne s’improvise pas. Entre les formalités, l’organisation, les imprévus (parce qu’il y en aura), c’est tout un art. Heureusement, avec un brin d’anticipation, une pincée de bon sens et une bonne dose d’humour, partir en vadrouille avec Médor peut devenir une vraie aventure… inoubliable !
1. Avant de partir : préparez le terrain (et la truffe)
• Les papiers, ce n’est pas que pour les humains
Tout d’abord, avant de réserver ce charmant gîte en Bretagne ou ce road trip à travers l’Europe, vérifiez que votre chien est identifié (puce ou tatouage), à jour de ses vaccins (notamment la rage pour les voyages à l’étranger), et qu’il possède un passeport européen (oui oui, c’est très chic).
💡 Anecdote : Un de mes clients, parti en Espagne, s’est rendu compte à la frontière que son chien n’avait pas reçu le vaccin antirabique… Résultat : retour à la maison. Le chien n’a pas boudé, mais lui, un peu.
• Le check-up chez le véto
De plus, un petit tour chez le vétérinaire, c’est comme une révision avant le départ. Il pourra aussi vous prescrire une trousse de secours spéciale toutou : antiparasitaires, médicaments pour le mal des transports (eh oui, ça existe chez les chiens aussi), et conseils personnalisés.
2. Le choix du moyen de transport : chaque chien son style
• En voiture : chien au volant, mort au tournant
En premier lieu,la voiture est souvent le moyen le plus simple et le plus flexible. Mais attention, pas question de laisser votre chien se balader librement dans l’habitacle ! Utilisez une ceinture de sécurité adaptée, une caisse de transport, ou installez-le confortablement dans le coffre (avec une grille de séparation).
🚗 Astuce : Faites des pauses toutes les 2 heures pour qu’il puisse se dégourdir les pattes, boire, faire ses besoins, et éventuellement renifler un buisson avec passion.
• En train : SNCF, Service Canin Fortement apprécié ?
Ensuite, les chiens sont les bienvenus à bord, mais il y a des règles : muselière pour les grands, sac de transport pour les petits, billet spécial à réserver. Renseignez-vous bien en amont, chaque compagnie ayant ses spécificités.
🐶 Témoignage : Julie, 28 ans, raconte : « Mon golden retriever a charmé tout le wagon. À la fin du trajet, il avait plus de followers que moi sur Insta. »
• En avion : décollage sous conditions
Enfin, voyager en avion avec un chien, c’est possible, mais souvent plus compliqué. Selon le poids, il voyagera en cabine (rarement) ou en soute (le plus souvent). Certaines compagnies n’acceptent pas les chiens du tout.
✈️ Conseil d’expert : Pour les voyages longs ou stressants, mieux vaut faire appel à un spécialiste du transport animalier. Et évitez de prendre l’avion en été avec un brachycéphale (type bouledogue français) : c’est dangereux pour lui.

3.Une fois sur place : comment bien vivre son séjour ensemble
• L’hébergement : chien admis… ou pas
Camping, hôtel, location ? Vérifiez toujours si les chiens sont acceptés, et s’il y a des restrictions de taille ou de race. Certains établissements offrent même des services VIP : coussin moelleux, gamelles design, et friandises d’accueil. Si si, on vous jure.
• Les sorties : chien heureux, humain heureux
Renseignez-vous sur les plages autorisées, les parcs, les activités possibles avec un chien (randonnée, cani-paddle, etc.). Pensez aussi à une médaillon avec votre numéro de téléphone, au cas où votre explorateur à poils décide de vivre sa meilleure vie… sans vous.
🐾 Kit de survie du chien en vacances :
- Gamelle de voyage
- Eau fraîche toujours dispo
- Sacs à déjection (zéro excuse)
- Jouets familiers pour le rassurer
- Couverture ou panier pour qu’il se sente chez lui
4. Anticiper les imprévus : votre zenitude est sa meilleure laisse
Même en vacances, un chien reste… un chien. Il peut tomber malade, se perdre, ou décider que la moquette de l’hôtel est parfaite pour marquer son territoire. Gardez votre calme, respirez profondément, et rappelez-vous que votre chien ressent vos émotions.
Et puis, c’est aussi ça, les vacances : des imprévus, des anecdotes, des souvenirs à raconter.
Et vous, vous partez où avec votre chien ?
Voyager avec son chien, c’est plus qu’un simple déplacement : c’est une aventure partagée, un lien renforcé, des fous rires, quelques galères, et beaucoup d’amour. Avec un peu de préparation et beaucoup de bienveillance, vous vivrez ensemble une expérience inoubliable.
Et vous, avez-vous déjà voyagé avec votre chien ? Des astuces à partager ? Une mésaventure cocasse ? Racontez-nous tout en commentaire, ou posez vos questions si vous préparez un départ !

🐶 Bonus : perles de propriétaires de chiens voyageurs
- Sophie et Barnabé (cocker intrépide) : « Il a sauté dans la fontaine de la place principale à Florence. Les touristes ont cru que c’était une animation locale. »
- Léo et son husky, Thor : « Il a hurlé comme un loup dans le train de nuit. Trois passagers ont cru qu’on tournait un film d’horreur. »
- Mélanie et Poppy (chihuahua diva) : « Elle a refusé de sortir de son sac de transport tant que je n’avais pas mis sa couverture rose. »
Voyager avec son chien ? Oui, mille fois oui. Et avec une bonne préparation… c’est même le pied !
Humour : J’ai pris des vacances avec mon humain (et franchement, j’ai survécu)

Par : Rex, chien reporter (et fin connaisseur en croquettes saveur canard)
Salut les truffes curieuses ! Moi, c’est Rex. 5 ans, croisé labrador-border collie, museau élégant, poil brillant (merci les sardines), et récemment vacancier officiel. Cette année, mon humain a eu l’excellente idée de m’emmener avec lui en vacances. J’ai cru à une blague au début — d’habitude, j’ai droit à « la pension avec jardin » (traduction : une prison verte avec des chats en liberté). Mais non. Cette fois, je faisais partie du voyage.
Accrochez vos harnais, je vous raconte…
Chapitre 1 : La valise de l’enfer
Tout a commencé quand j’ai vu sortir la valise. Panique. J’ai fait mon classique regard de chien triste, genre « tu m’abandonnes encore ? » (ça marche 7 fois sur 10). Mais là, surprise : mon sac de croquettes, ma couverture préférée et mon jouet couineur sont entrés DANS la valise.
Là j’ai compris : je pars. Avec lui. Pour de vrai.
J’ai sauté sur le canapé. J’ai aboyé deux fois (traduction : « Allez on y va, j’ai pris une friandise d’avance au cas où on se perd. »
Chapitre 2 : Le trajet en voiture… ou comment j’ai découvert le mal des transports
Mon humain m’a sanglé à l’arrière avec une ceinture spéciale (on dirait un harnais de super-héros, mais moins stylé). Il avait préparé une playlist spéciale « road trip ». Sauf qu’au bout de 45 minutes, je me suis mis à baver comme si j’avais vu un steak géant sur pattes.
Moralité : les virages, c’est surfait.
Mais bon, il a fait des pauses régulières, j’ai pu marquer quelques arbres de mon illustre présence et renifler trois labradors et un teckel. Franchement, ça allait.
Chapitre 3 : Le logement (aka ma nouvelle niche temporaire)
Nous avons atterri dans un gîte où les chiens sont les bienvenus. J’ai été accueilli avec une friandise maison (goût bacon !), une petite pancarte « invité spécial » et… UN PANIER MÉMOIRE DE FORME. J’ai cru que j’étais dans un spa canin.
Mon humain, lui, a trouvé les draps un peu rêches. Moi ? J’ai dormi comme un chiot après une cani-rando.
Chapitre 4 : Les aventures de Rex en terre inconnue
J’ai fait des randonnées (des vraies, avec des odeurs de biche et de mousse fraîche). J’ai couru sur une plage immense (où j’ai failli avaler un crabe par mégarde — pas fan). J’ai testé le paddle. Oui, le paddle.
Fun fact : quand un chien tombe dans l’eau, il nage. Quand un humain tombe, il jure.
On a aussi fait un barbecue avec d’autres humains et leurs chiens. Je me suis fait un pote, Django, un staffie un peu rustre mais très partageur en os. On a creusé un trou commun, véritable chef-d’œuvre de l’archéologie canine.
Chapitre 5 : Le retour à la niche
Le trajet retour a été plus calme. J’étais fatigué, mais heureux. Mon humain m’a regardé dans le rétro et a dit :
« T’as été incroyable, Rex. Tu reviens avec moi l’année prochaine. »
Et là, j’ai su.
J’étais devenu un chien voyageur.
En résumé : les vacances vues par un chien
- La voiture, c’est fun si on ne vomit pas.
- Les hébergements « dog friendly », c’est le grand luxe.
- Les humains se détendent en vacances… ça les rend presque aussi cools que nous.
- Voyager ensemble, c’est créer des souvenirs (et des selfies ridicules).
Et toi, humain lecteur…
Si tu hésites à emmener ton chien avec toi : fais-le. On n’a pas besoin de grand-chose, juste de sentir qu’on fait partie de ta meute. Et promets-moi un truc : ne m’abandonne pas au bord d’une route. Jamais.
Et si toi aussi tu as un toutou globe-trotteur, raconte-nous vos aventures dans les commentaires. Qui sait, on se croisera peut-être un jour sur une plage, une montagne, ou un paddle.
Woufement vôtre,
Rex – globe-trotter, amateur de boulettes, et philosophe de niche.
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